Un an et quelques jours plus tard, le voyage continue

Attention : billet avec des (trop) d’hyperliens.

Le 25 septembre 2010, j’annonçais dans ce carnet le début du voyage de mon livre Entretiens avec Henry Mintzberg. Depuis, j’ai parlé de quelques lancements. Sur la rue Masson, d’abord. Ensuite au Congrès mondial RH, à Montréal. Et puis à Sayabec, mon village natal. Et quelques billets, après. Et puis des silences. Et quelques billets, dont le plus récent annonçait que les Entretiens avec HM étaient au coeur d’un club de lecture dont la Lectrice était Suzanne Colpron, présidente et cofondatrice des Boulangeries Première Moisson.

Bilan du voyage ? C’est selon l’angle de la question.

$$$. J’ai fait mes frais, et plus encore.

Ventes? À ce jour, énormément moins qu’un Arlequin, et énormément plus qu’un livre de poésie à compte d’auteur.

Couverture de presse? Énormément plus que ce que n’importe quel cabinet de relations publiques aurait pu générer avec un budget de 50 000.$ – voir le billet Revue de presse )

Et puis quoi?

Et surtout, dirais-je.

Des rencontres avec des gens merveilleux qui, sur le terrain, essaient de vivre ou vivent le communautéship.
Des témoignages de quête heureuse d’une autre façon de voir et de vivre les organisations.
Des récits de gens qui explorent de nouvelles approches.
Des appels de gens qui se reconnaissent dans les propos de HM.
Des courriels de gens qui me disent que la lecture de ce livre leur a fait du bien.

Et moi?

Je suis, depuis quelques mois, une « manager ».

Quand j’ai appris la nouvelle à HM, au téléphone, il m’a dit, en rigolant, amicalement : « Mais, tu ne connais rien là-dedans!».

Je lui ai demandé, quelques semaines plus tard, par courriel : « Henry, dans quelle page de tes livres tu expliques comment se démerder quand on est dans la merde? ».

Il m’a répondu derechef, par courriel : « Aucune en particulier et toutes en général. Mon conseil : Friendly consulting… et courage. »

Et encore?

La première édition de Entretiens avec Henry Mintzberg – et ses trois réimpressions – est à quelques dizaines d’exemplaires épuisée.

Réimprimer la première édition ou en contacter une deuxième, revue et « bonifiée » : voilà maintenant la question.

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Billet rédigé à Saint-Jean de Terre-Neuve (le voyage continue)

Revue de presse des Entretiens, à lire et à écouter

Depuis les débuts du voyage des Entretiens, le livre et moi avons croisé sur la route des journalistes – et un professionnel – qui ont cru que sa parution – et surtout les propos d’Henry Mintzberg – gagnaient à être connus. Voici donc la revue de presse des Entretiens, en date du 24 mars 2011.

À lire

Pourquoi lire sur Henry Mintzberg? paru dans RueMasson.com, sous la signature de Lisa-Marie Noël, a ouvert le bal de la couverture médiatique, avec un autre article publié dans l’édition de septembre-octobre de l’Écho sayabécois, sous la signature de Jacqueline Paquet.

Rima Elkouri, de La Presse, a publié le 4 octobre une chronique sur la gestion de la santé sous le titre Les remèdes du Dr Mintzberg. Sa diffusion sur Cyberpresse a largement contribué au rayonnement des Entretiens et au développement de son réseau de points de vente.

Plus tard en octobre – le 20 -, cette fois dans les pages économiques de La Presse, Rudy Lecours a présenté les Entretiens avec de bons mots, sous le titre Paroles d’empêcheur de tourner en rond. Elle est également disponible sur Cyberpresse

Le même jour, le psychologue organisationnel Pascal Savard, de Phénix Conseil Phénix Conseil et Dolmen Capital humain, a parlé des Entretiens dans son carnet.

La parution du livre a été annoncée dans le bulletin de nouvelles de la Faculté Desaultels de l’Université McGill.

Dans son édition du 1er décembre, le magazine Conseiller.ca, sous la signature du journaliste indépendant André Giroux, a publié, sur deux pages, un texte sur les Entretiens comportant des commentaires sur la pensée et les travaux d’Henry Mintzberg formulés par Claude Béland, l’ancien président du Mouvement Desjardins et actuel président du MÉDAC. Vous pouvez consulter cet article en format PDF ici.

Dans Le Devoir du 4 décembre, le journaliste Éric Desrosiers, dans une entrevue avec Mintzberg, cite des extraits des Entretiens.

Dans son édition du 1er janvier 2011, Finance-investissement.com a publié, sous la signature du journaliste Jean-François Barbe, le texte intitulé Le dernier pape de la stratégie se confie.

Le 15 février 2011, Valérie Colas a publié le rapport de lecture intitulé Henry Mintzberg : de gestionnaire à visionnaire, sur le site Les Férus de communication organisationnelle, un volet du portail Opossum.ca initié par Mario Asselin.

À écouter

Le 30 octobre, Jacques Languirand, le légendaire animateur de l’émission Par 4 chemins, a consacré la première heure de cette émission à Henry Mintzberg, citant à la fois des extraits des Entretiens et de Gérer, tout simplement, son plus récent ouvrage. On peut écouter monsieur Languirand ici.

Le 19 novembre, j’ai été invitée à parler des Entretiens par Louise-Marie Bouchard, animatrice de l’émission J’aime Montréal, de la station radiophonique montréalaise CIBL. Il est possible de nous écouter ici, en deuxième demie de cette émission d’une heure.

Quelques images du lancement

Beaux moments de retrouvailles et de nouvelles rencontres au coup d’envoi de la vie publique des Entretiens avec Henry Mintzberg et de la primeur montréalaise de l’album Chansons irisées de Mary Barry au Café Bar l’Aquarium, rue Masson, à Montréal.

En voici quelques-uns, croqués par la photographe Luce Tremblay-Gaudette . Oui, il y a un lien de parenté… Familial et aussi, artistique. Invitation à aller visiter son carnet de photos et de textes.

Mary Barry à l'Aquarium, 25 septembre 2010. Photo : Luce TG

Apprentissage de l'art de la dédicace par Jacinthe Tremblay... Photo : Luce TG

Lancement amical et hyperlocal, rue Masson, Montréal, 25 septembre 2010. Photo : Luce TG

Un article dans ruemasson.com : vive l’hyperlocal

J’ai accordé ma première entrevue autour des Entretiens avec Henry Mintzberg à la journaliste indépendante Lisa-Marie Noël, de ruemasson.com. Il a été mis en ligne hier par Cécile Gladel, également journaliste indépendante. Ces deux membres de la belle confrérie des pigistes font aussi partie de la joyeuse bande de gens de mon quartier qui ont lancé ce « média indépendant hyperlocal » il y a quelques mois. Je leur dois d’ailleurs l’adjectif « hyperlocal », accolé à mon petit lancement d’hier, le 25 septembre. (J’y reviendrai).

Je vous invite à aller lire l’article intitulé « Pourquoi lire sur Henry Mintzberg », via le lien du paragraphe précédent ou en allant directement à http://ruemasson.com. Mais je me permets de reproduire un extrait de son introduction. « Peu de gens connaissent Henry Mintzberg. Pourtant, ce prof de McGill est une rock star dans son domaine, la gestion des entreprises. En 2006, il analysait les causes de la crise économique de 2008 (oui, 2 ans d’avance!) et en 2007, il se scandalisait que des grandes entreprises, comme BP, utilisent la notion de responsabilité sociale à des fins marketing. On commence déjà à vouloir en savoir plus », a écrit Lisa-Marie.

Même si Lisa-Marie et Cécile sont des copines à moi, elles ont traité la sortie de mon livre – en entrevue et dans le texte publié sur ce site – avec toute l’indépendance journalistique que nous revendiquons, non seulement dans notre titre de journalistes indépendantes, mais aussi que nous nous efforçons de respecter dans la pratique du métier.

En lançant ruemasson.com, je crois vraiment que Lisa-Marie, Cécile et toute l’équipe de ce média en ligne ont créé un outil pour développer l’esprit et la vie de quartier du Vieux-Rosemont. ruemasson.com fait aussi partie des pistes de sortie de la crise des médias pour les journalistes indépendants. Pas encore payant, financièrement. Du moins directement. Mais cette initiative est une exploration essentielle d’un des moyens à la disposition des journalistes de prendre et donner la parole autrement qu’en étant à la merci des quelques groupes de presse qui, au Québec, contrôlent la diffusion de l’information à des niveaux à la connaissance inégalés ailleurs.