Quelques images du lancement

Beaux moments de retrouvailles et de nouvelles rencontres au coup d’envoi de la vie publique des Entretiens avec Henry Mintzberg et de la primeur montréalaise de l’album Chansons irisées de Mary Barry au Café Bar l’Aquarium, rue Masson, à Montréal.

En voici quelques-uns, croqués par la photographe Luce Tremblay-Gaudette . Oui, il y a un lien de parenté… Familial et aussi, artistique. Invitation à aller visiter son carnet de photos et de textes.

Mary Barry à l'Aquarium, 25 septembre 2010. Photo : Luce TG

Apprentissage de l'art de la dédicace par Jacinthe Tremblay... Photo : Luce TG

Lancement amical et hyperlocal, rue Masson, Montréal, 25 septembre 2010. Photo : Luce TG

Un article dans ruemasson.com : vive l’hyperlocal

J’ai accordé ma première entrevue autour des Entretiens avec Henry Mintzberg à la journaliste indépendante Lisa-Marie Noël, de ruemasson.com. Il a été mis en ligne hier par Cécile Gladel, également journaliste indépendante. Ces deux membres de la belle confrérie des pigistes font aussi partie de la joyeuse bande de gens de mon quartier qui ont lancé ce « média indépendant hyperlocal » il y a quelques mois. Je leur dois d’ailleurs l’adjectif « hyperlocal », accolé à mon petit lancement d’hier, le 25 septembre. (J’y reviendrai).

Je vous invite à aller lire l’article intitulé « Pourquoi lire sur Henry Mintzberg », via le lien du paragraphe précédent ou en allant directement à http://ruemasson.com. Mais je me permets de reproduire un extrait de son introduction. « Peu de gens connaissent Henry Mintzberg. Pourtant, ce prof de McGill est une rock star dans son domaine, la gestion des entreprises. En 2006, il analysait les causes de la crise économique de 2008 (oui, 2 ans d’avance!) et en 2007, il se scandalisait que des grandes entreprises, comme BP, utilisent la notion de responsabilité sociale à des fins marketing. On commence déjà à vouloir en savoir plus », a écrit Lisa-Marie.

Même si Lisa-Marie et Cécile sont des copines à moi, elles ont traité la sortie de mon livre – en entrevue et dans le texte publié sur ce site – avec toute l’indépendance journalistique que nous revendiquons, non seulement dans notre titre de journalistes indépendantes, mais aussi que nous nous efforçons de respecter dans la pratique du métier.

En lançant ruemasson.com, je crois vraiment que Lisa-Marie, Cécile et toute l’équipe de ce média en ligne ont créé un outil pour développer l’esprit et la vie de quartier du Vieux-Rosemont. ruemasson.com fait aussi partie des pistes de sortie de la crise des médias pour les journalistes indépendants. Pas encore payant, financièrement. Du moins directement. Mais cette initiative est une exploration essentielle d’un des moyens à la disposition des journalistes de prendre et donner la parole autrement qu’en étant à la merci des quelques groupes de presse qui, au Québec, contrôlent la diffusion de l’information à des niveaux à la connaissance inégalés ailleurs.

25 septembre : Entretiens avec Henry Mintzberg part en voyage

Graphisme : Vincent Giard http://www.aencre.org. Photo : Jacques Nadeau

Il y a deux jours, mon livre Entretiens avec Henry Mintzberg est sorti des presses du Caiüs des livres, rue Masson, à Montréal. Ce qui était jusque là un fichier informatique est devenu en quelques jours un objet en trois dimensions grâce au professionnalisme et à la gentillesse du personnel de cet imprimeur de mon quartier. J’avais enfin entre les mains un livre!

J’ai pris quelques instants pour tourner les pages du seul exemplaire non emballé. Puis j’ai fait une petite tournée de livraison. Dans le parking intérieur d’un édifice en hauteur du centre-ville, j’ai remis une des grosses boîtes à Julie, de l’Ordre des conseillers et conseillères en ressources humaines et en relations industrielles agréés du Québec. Quelques heures plus tard, mes livres ont été livrés au Palais des congrès de Montréal. Ils seront à la boutique du Congrès mondial RH, qui aura lieu à cet endroit du 27 au 29 septembre prochain. Ils seront disponibles dès la semaine prochaine à la boutique en ligne de l’Ordre. http://www.portailrh.ca. Julie était pressée mais elle a quand même pris le temps de poser le geste de tout lecteur éventuel : elle a lu la quatrième de couverture. Et elle a souri. Moi aussi…

Quatrième de couverture du livre Entretiens avec Henry Mintzberg, de Jacinthe Tremblay
J’ai ensuite fait quelques livraisons personnelles importantes. Puis, je suis passée à la Librairie Paulines, rue Masson, pour conclure avec son libraire Denis mon premier contrat de diffusion dans un établissement du genre. En après-midi, j’ai reçu la confirmation qu’il serait aussi en vente au début d’octobre à la Librairie Poirier, de Trois-Rivières. Depuis hier, la Coop Hec Montréal en a aussi des exemplaires. Ils seront dès la semaine prochaine dans sa boutique et en ligne. La Librairie Raffin de la Plaza St-Hubert, à Montréal, en a également des copies. Le réseau de distribution prend forme lentement mais sûrement. C’était le plan.

Et aujourd’hui, 25 septembre, entre 16 et 18 heures, il y aura un petit lancement amical et hyperlocal, au Café Bar l’Aquarium, rue Masson. Logique pour un livre écrit à quelques jets de pierre de cette rue commerciale de mon quartier, imprimé sur cette artère et illustré par un de mes anciens voisins de rue. Près de Masson, évidemment.

Dans un de ses textes, Henry Mintzberg écrivait qu’à l’époque où l’on croyait que la terre était plate, on pouvait penser que le centre économique du monde était Paris, Londres ou Rome. Il poursuivait en disant que depuis que nous savons qu’elle est ronde, le lieu où nous vivons en est forcément le centre – et surtout – qu’il peut centre de nos projets de développement économique. Le lancement d’aujourd’hui est largement inspiré par cette vision.

Ce qui n’empêchera pas ceux et celles qui passeront y faire un tour de découvrir une merveilleuse artiste terre-neuvienne. Mary Barry m’a fait l’honneur et l’immense plaisir d’accepter d’offrir à ce petit événement sa voie chaude, son piano et les chansons de son plus récent album, Chansons irisées, un petit bijou enregistré à Québec l’an dernier avec la bande de musiciens de Gilles Vigneault, sous la direction de Bruno Fecteau.

Des nouvelles du chien urbain – Saturday Night Fever

Saku a-t-il besoin de vacances à la campagne? Ou serait-ce sa maîtresse? Quoiqu’il en soit, le diable d’animal a trouvé récemment une nouvelle activité pour mettre de l’action dans sa cour arrière. Et se mériter une récompense non méritée.

Voici son petit manège.

Scène 1 - Saku gémit mais ne bouge pas.

Snène 2 - Saku consent à bouger à la perspective de manger du fromage.

Scène 3 - Saku avance au rythme de l'éloignement du fromage.

Lors de cette première du «truc», l’aventure s’est terminée ainsi.

Scène 4 - Saku a eu droit à une douche (presque) froide.

Il n’a pas tellement apprécié la conclusion de son aventure. N’empêche : il a fait une récidive, une semaine plus tard, jour pour jour. Un samedi. Comme s’il avait trouvé une version canine de Saturday Night Fever.

Le manège a débuté exactement de la même manière. Gémissement, puis, pour activer l’action de sa maîtresse, sortie partielle du dessous du cabanon avec le regard implorant d’un Hush Puppy.

Saku fait une récidive.

Idée d’accélérer la sortie, sa maîtresse a déposé 1- du foie séché. Sans succès. 2- Du OKA – un fromage, Sans succès. À ce stade, il est ressorti juste assez pour attraper la bouffe mais a regagné son trou derechef. 3- des morceaux de bologne au poulet. Dans ce cas, il n’a même pas bougé.

Et c’est alors que sa maîtresse a réalisé qu’il restait encore un peu du fromage non affiné à pâte ferme avec graines de nigelle utilisé une semaine plus tôt. Et bingo! Il a consenti à avancer pour le manger jusqu’à – enfin – sortir de son trou.

Avait-il provoqué l’incident pour avoir droit à ce délice? Je le crains. Car en regagnant sa liberté de mouvement, il a deviné la suite de l’affaire – la douche (presque) froide et il est allé se réfugier sous un lit.

Qui a dit que les chiens sont incapables de stratégie et n’ont pas de mémoire?

***

PS. Ceci n’est pas un conte urbain. C’est le récit rigoureusement exact du plus récent coup pendable de Saku, le chien urbain.

Ronde de bac – 30 mars 2010 – Mona Lisa en prime

Petite récolte de milles aériens ce matin dans ma ronde de bacs verts dans le Vieux-Rosemont, à Montréal. 105. Mais qui ont néanmoins permis que le compte optezpourplus créé avec «complice» pour poursuivre l’aventure franchisse le cap des 5 000 milles. Ces trouvailles de rue sont désormais destinés à allonger la banque de milles aériens de Médecins sans frontières. Un geste que tous les détenteurs de ces primes peuvent faire d’un clic selon des modalités expliquées dans le billet de ce carnet «Donner Aéroplan».

Pendant cette ronde, j’ai été incapable de laisser sur le trottoir un «oeuvre» sans doute réalisée avec amour il y a plusieurs années. Je n’ai pu résister à la tentation de l’apporter chez moi.

Bain de culture pour Saku, le chien urbain.

Saku semble approuver ma décision. Il s’intéresse à la «chose». J’en suis ravie. Il était temps que les rondes de bacs contribuent à élargir sa culture.