Rien n’arrête Cap sur 25 000, même pas Death Valley : 90 milles de plus cette semaine!

Magie? Non. Force de la complicité d’amis , de copains et de connaissances. Ma banque Tropicana frôle maintenant les 9 000 milles. Près de 1 000 milles se sont donc ajoutés depuis le 31 décembre 2008 – jour du lancement de ce carnet. En comparaison, il m’avait fallu plus de six mois, en 2007, pour en amasser autant.  

Depuis mon départ vers le désert,  j’ai reçu, dans mes courriels, des NIP de milles Aéroplan en provenance de collaborateurs spéciaux nés, comme moi, à Sayabec, dans la Vallée de la Matapédia. Yvon, qui vit maintenant à Montréal, en est à son deuxième envoi. Jacqueline, elle,  habite toujours le village et l’anime de multiples manières depuis toujours. Elle est entre autres l’un des piliers de son  journal communautaire, l’Écho sayabécois.  Jacqueline, donc,  a non seulement fait l’inventaire de son garde-manger et de son frigo pour enrichir ma banque de milles mais elle a aussi poussé son soutien à ce projet jusqu’à inviter Nicole, une amie commune de longue date,  à visiter ce site et à me faire parvenir des NIP!

Sur le front montréalais, la communauté a grandi également. Un nouveau collaborateur – dont je tairai le nom pour des raisons évidentes – m’a téléphoné sur son cellulaire alors qu’il faisait ses courses dans un marché d’alimentation dont je tairai aussi le nom. En direct, devant le rayon de jus Tropicana, il m’a refilé quelques NIP. Deux jours plus tôt, il m’avait invité à une activité animée par Lise Cardinal, la championne du réseautage au Québec avec qui j’avais réalisé plusieurs entrevues pendant mes années de collaboration spéciale à La Presse pour la chronique carrière. Je devais parler de mes passions : mon nouveau collaborateur m’a incitée à raconter mes rondes de bacs verts.  Les participants à ce sympathique événement ont semblé apprécier le récit de mes aventures. Après des  exposés sur le droit international et la crise financière  d’autres invités, je leur ai procuré un moment de détente…   

Je les ai bien sûr invité à devenir membre de la communauté Cap sur 25 000 milles mais j’espérais peu de ce message publicitaire. J’avais tort, comme en témoignage ce chouette mot en provenance de Mme Cardinal, il y a quelques jours. «J’obtiens habituellement ma vitamine C en mangeant des oranges – navel free svp – mais tu m’as tellement fait rire avec ta collecte de points que cette semaine, j’ai acheté du jus Tropicana. Voici le code requis».

Je ne soupçonnais pas qu’en plus de contribuer à  développer un nouveau regard sur des contenants de jus, Cap sur 25 000 pouvait en plus modifier des habitudes alimentaires, du moins le temps d’une collaboration spéciale.

Avant de reprendre mes activités désertiques, je  vous laisse sur un extrait d’une chanson apprise pendant mes années de club  4-H  (pour honneur, honnête,  habileté, humanité):

La meilleure façon de marcher, qui doit être la nôtre, c’est de mettre un pied devant l’autre, et de recommencer.  

C’est pour ça que je me dis que 10 milles à la fois, on va y arriver.

– Billet écrit dans une chambre du Bouder Dam Hotel, Nevada, le 22 janvier 2009. Même s’il n’a que 75 ans, ce lieu est reconnu comme un édifice historique car il a accueilli les bâtisseurs de Hoover Dam,  un des chantiers majeurs lancés à l’époque de la grande Dépression pour relancer l’économie américaine.  Une histoire intéressante à se remettre en tête pour quiconque suit l’actualité politique et économique des États-Unis ces jours-ci… Le Musée d’Hoover Dam est situé dans cet hôtel et sa visite est incluse dans le prix de la nuitée. Je vais aller y faire un tour. Ce sera ma deuxième visite, la première remontant à février 2007. Je ne soupçonnais pas alors que ce petit écho musée pouvait apporter un éclairage intéressante sur l’avenir.  Cette fois, je prendrai des notes.