Un article dans ruemasson.com : vive l’hyperlocal

J’ai accordé ma première entrevue autour des Entretiens avec Henry Mintzberg à la journaliste indépendante Lisa-Marie Noël, de ruemasson.com. Il a été mis en ligne hier par Cécile Gladel, également journaliste indépendante. Ces deux membres de la belle confrérie des pigistes font aussi partie de la joyeuse bande de gens de mon quartier qui ont lancé ce « média indépendant hyperlocal » il y a quelques mois. Je leur dois d’ailleurs l’adjectif « hyperlocal », accolé à mon petit lancement d’hier, le 25 septembre. (J’y reviendrai).

Je vous invite à aller lire l’article intitulé « Pourquoi lire sur Henry Mintzberg », via le lien du paragraphe précédent ou en allant directement à http://ruemasson.com. Mais je me permets de reproduire un extrait de son introduction. « Peu de gens connaissent Henry Mintzberg. Pourtant, ce prof de McGill est une rock star dans son domaine, la gestion des entreprises. En 2006, il analysait les causes de la crise économique de 2008 (oui, 2 ans d’avance!) et en 2007, il se scandalisait que des grandes entreprises, comme BP, utilisent la notion de responsabilité sociale à des fins marketing. On commence déjà à vouloir en savoir plus », a écrit Lisa-Marie.

Même si Lisa-Marie et Cécile sont des copines à moi, elles ont traité la sortie de mon livre – en entrevue et dans le texte publié sur ce site – avec toute l’indépendance journalistique que nous revendiquons, non seulement dans notre titre de journalistes indépendantes, mais aussi que nous nous efforçons de respecter dans la pratique du métier.

En lançant ruemasson.com, je crois vraiment que Lisa-Marie, Cécile et toute l’équipe de ce média en ligne ont créé un outil pour développer l’esprit et la vie de quartier du Vieux-Rosemont. ruemasson.com fait aussi partie des pistes de sortie de la crise des médias pour les journalistes indépendants. Pas encore payant, financièrement. Du moins directement. Mais cette initiative est une exploration essentielle d’un des moyens à la disposition des journalistes de prendre et donner la parole autrement qu’en étant à la merci des quelques groupes de presse qui, au Québec, contrôlent la diffusion de l’information à des niveaux à la connaissance inégalés ailleurs.