Donner Aéroplan

Il est de ces jours où la Terre n’a pas de sens. Elle vire-volte et sème la mort. Ces jours-là, les rondes de bacs verts dans le Vieux-Rosemont en quête de milles aériens pour mettre le cap vers ailleurs n’ont plus de sens. Et puis, en naviguant dans le Cyberespace en quête de sens, on découvre qu’il pourrait peut-être y en avoir un. Pour soi, du moins.

Mon périple de quête de nouvelles m’a conduit, aujourd’hui, en ce lendemain et lendemains à venir d’horreurs en Haïti, vers le site de Médecins dans frontières. J’y ai trouvé un billet sur la situation dans ce pays. Un billet d’une très grande honnêteté qui dit qu’on ne sait pas. J’aime quand on avoue ne pas savoir. J’ai aussi vu, bien en vue sur la page d’accueil,  des nouvelles sur des situations catastrophiques au Burundi et au Congo. Autant de crises «oubliées».

Comme la crise humanitaire au Sri Lanka, qui a fait l’objet d’un photoreportage de François Pesant, à la une de l’Actualité la semaine dernière mais maintenant passé dans les archives…  François, en complicité avec la journaliste Lisa-Marie Gervais, rappelait, justement, que les victimes du tsunami faisaient partie des «oubliés» de l’aide humanitaire cinq ans après l’énorme mobilisation internationale qui a suivi le tsunami.

Les rescapés qui se trouvent encore dans des camps semblent oubliés du monde. « «Nous avons été abandonnés. Qui va nous aider à reconstruire nos maisons ?». Propos et photo recueillis par François Pesant, photojournaliste (francoispensant.com)

MSF, donc, est en action en Haïti, sans oublier les crises «oubliées». Voilà pourquoi j’ai versé les fruits de mes récoltes Aéroplan dans les bacs verts à MSF, avec la complicité de «Complice», il y a quelques minutes. Si peu. Si peu. Précisément  4460 milles Aéroplan pour permettre à ses médecins et autres précieux collaborateurs de s’envoler où ils jugeront qu’ils doivent atterrir.

Pour allonger leur banque, vos milles peuvent être versés à l’adresse : http://www1.aeroplan.com/use_your_miles/donate_miles.do

Ma quête Aéroplan : une précision empruntée à André Brassard

Depuis la création de ce carnet, plusieurs visiteurs y sont atterris dans l’espoir d’en savoir plus sur le programme de fidélisation Aéroplan et, plus particulièrement, de l’opération Station déjeûner, qui invite les consommateurs à accumuler des milles aériens en buvant des mers de jus d’orange et des tonnes de céréales et en entrant, un à un, des NIP à 12 signes dans de petites fenêtres d’un site Internet créé à cet effet.

Sachez que je me livre depuis bientôt trois ans à ce petit manège imprégnée par une détermination de tous les instants de «battre la banque». Je crois y être parvenue en partie en accumultant assez d’entrées dans ce site pour avoir troqué des milles contre un vol-aller retour Montréal/Saint-Jean de Terre-Neuve.  Pas mal, quand même! Mais cette victoire n’a rien changé à ma conviction que de tels programmes de fidélisation sont des machines à vendre du vent, ou, encore mieux dit, à vendre des »illusions de prospérité». Ces mots sont d’André Brassard, le metteur en scène de dizaines de pièces de théâtre, dont les célèbres Belles-soeurs, de Michel Tremblay.

Au cours des dernières semaines, un heureux contrat m’a permis d’être plongée à temps plein dans cette oeuvre, en vue d’une exposition qui sera présentée à Montréal en 2010.  Au cours de mes recherches, j’ai relu cette merveille de petit livre d’entretiens entre Wajdi Mouawad et André Brassard intitulé «Je suis le méchant!» (Léméac). Et j’ai savouré ce passage, dans lequel celui-ci traite de l’amorce de l’histoire des Belles-soeurs : Germaine Lauzon, après avoir gagné un million de timbres-prime dans un concours, invite ses parentes et voisines à un party de collage de timbres.

«Tu sais, il y a quelque chose de résolument absurde dans cette histoire. J’ai fait des calculs : gagner un million de timbres-prime, c’est gagner, à peu près, cent livrets. Avec cent livrets, tu peux gagner à peu près un toaster. C’est absurde ce qu’elle a gagné. C’est rien du tout! En plus, les organisateurs du concours forcent la femme à mériter son million de timbres-prime, parce qu’il faut qu’elle les colle! Il faut encore qu’elle travaille. C’est de l’ouvrage, coller un million de timbres. » – André Brassard. Extrait de «Je suis le méchant»

J’ai, moi aussi,  fait des calculs. Pour accumuler les quelque 20 000 milles Aéroplan que j’ai récolté dans les bacs verts depuis les débuts de ma quête, en avril 2007, il aurait fallu que je boive environ 4000 litres de jus d’orange, que j’aurais payé, si je les avais acheté, même en vente, quelque chose comme 10 000.$.

Heuresement pour ma santé, je n’ai pas eu à user de ma salive pour enregistrer les milles aériens glanés dans les bacs verts.  Nempêche. C’est de l’ouvrage d’entrer un  NIP de 12 signes dans un site Internet pour gonfler sa banque Aéroplan de 25, 10 et, de plus en plus, de 5 milles…

Lexique : Aéroplan, la suite. Cé quand cé qu’on sen va où?

Rappel de l’introduction à la définition du mot Aéroplan :

Aéroplan. 1. marque de commerce qui désignait, à l’origine, le programme de fidélisation de la compagnie aérienne Air Canada.  Les synonymes d’un mille Aéroplan, mais pas nécessairement les équivalents, pourraient donc être un mille Flying Blue – Air France et KLM -, un mille One World – British Airways, entre autres – ou un mille Mileage Plus, de United Airlines.

J’ai informé mon ami belge Marco de cette entrée puisqu’il est la bougie d’allumage de ce lexique. «Je commence à voir poindre une lueur», m’a-t-il écrit après sa lecture de l’introduction de la définition du mot Aéroplan, le 18 février 2009. La suite de son message est digne d’intérêt, démontrant bien toutes les confusions et quiproquos possibles dans les échanges outre-atlantiques, même entre francophones. «D’abord j’ai compris que les « milles » sont les distances anglophones et non la suite de zéro. Bon je n’ai jamais été très doué en orthographe et donc ça ne m’a pas sauté aux yeux que les 000 ne prennent pas d »s » au pluriel. »

Ce commentaire invite un ajout à la définition : 2- Programme de fidélisation dont les unités d’échanges contre des primes  sont des milles, soit  «l’ancienne mesure de distance en usage dans de nombreux pays» – le Petit Robert. Les milles sont toujours l’unité de distance des États-Unis d’Amérique alors que le Canada est passé depuis de nombreuses années à l’ère métrique.

Marco ne s’est pas arrêté là!. Il a enchaîné par deux autres questions. «Et donc je ne sais pas encore si les milles que tu récoltes sont les mêmes que ceux des compagnies aériennes, mais je sens que la prochaine livraison du blog va m’éclairer et aussi me dire ce que rapporte le cap des 25000.». Ces questions me conduisent à apporter une autre précision à la définition du mot Aéroplan :

Aéroplan. 3. Les milles du programme Aéroplan peuvent, comme lors de la création par Air Canada, être troqués contre les billets d’avion  et une large panoplie de récompenses. Le taux de change des milles et des primes  varie selon des critères mystérieux et dans des proportions spectaculaires.  Mystère : vérité révélée que l’on ne peut pas comprendre. Le petit cathéchiste catholique.

Ces ajouts sont la synthèse des réponses aux deux nouvelles questions de Marco.

Question 1 : Les milles que tu récoltes dans les bacs verts sont-ils les mêmes que ceux des compagnies aériennes?

Réponse : OUI,  les milles sur les contenants de jus et les boîtes de céréales sont les mêmes que ceux des compagnies aériennes et peuvent être utilisés pour prendre des avions. Mais, comme je l’expliquais également dans l’introduction au mot Aéroplan, ils peuvent également être accumulés et dépensés chez les partenaires de cette société désormais inscrite en Bourse, comme des chaînes hôtelières, des pétrolières, des pharmacies, etc. Les milles Aéroplan donnent aussi accès à des échanges contre des Ipod, des valises, des verres fumées, etc. Le nombre de milles exigé en échange est parfois proprement stupéfiant, comme je l’ai démontré en donnant l’exemple des 10 000 milles requis pour obtenir un livre de recettes de Gordon Ramsay.

Dans mon cas, mon premier outil d’accumulation de milles Aéroplan est ma carte de crédit. J’obtiens un mille par dollar dépensé. Et ces milles sont multipliés si je fais un achat chez un partenaire Aéroplan en m’assurant qu’il enregistrera mon achat avec ma carte Aéroplan en plus. Exemple : si je paie un achat de 4,99$ pour huit rouleaux d’essuie-tout dans une pharmacie Uniprix avec ma carte de crédit, j’accumulerai 5 milles. Si je présence à la caissière ma carte Aéroplan, cet achat me vaudra 1 mille de plus (le taux de change est de 1 mille par trois dollars chez Uniprix). Donc, 4 milles de plus et huit rouleaux d’essuie-tout. Deux commentaires à cette étape-ci. C’est ridicule quand on sait qu’il faut 10 000 milles pour se procurer un livre de recettes! Je crois humblement que mon accumulation de près de 10 000 milles  Aéroplan grâce à mes rondes de bacs verts – sans acheter un seul contenant de jus ou boîte de céréales, est un merveilleux pied-de-nez à ce programme.

Deuxième question :«Peux-tu me dire ce que rapporte le cap des 25 000 milles?»

La réponse mérite plusieurs nuances. En principe, elle permet d’accéder à un vol aller-retour Montréal/Saint.John’s, Terre-Neuve. Si on en croit les informations d’Aéroplan dans son site, on peut même aller du Québec à Terre-Neuve aller-retour pour 15 000 milles, gratuitement, pouvons-nous légitimement croire. N’est-ce pas merveilleux! En pratique, c’est beaucoup plus compliqué que ça, comme le démontre les deux exemples qui suivent.

Exemple 1 : Vol aller-retour entre Montréal et Saint.John’s, Terre-Neuve. Départ le 27 mars, retour le 3 avril 2009.

Minimum requis : 24 000 milles Aéroplan. Les mêmes jours, exactement les mêmes jours, Aéroplan offre aussi des places sur des avions d’Air Canada en échangeant 35 000 pour chaque trajet.  Pour aller célébrer, sur place, le 60e anniversaire d’entrée de Terre-Neuve dans la Confédération canadienne, en prenant l’avion les mêmes jours, le nombre de milles exigés peuvent varier de 24 000 milles à 70 000 milles! À ces milles, il faut ajouter une cinquantaine de dollars de taxes aéroportuaires.

À noter : une recherche effectué à l’aide du moteur de recherche Kayak, qui affiche les prix des billets d’avion les moins chers, j’ai découvert que je pouvais prendre un vol régulier d’Air Canada pour aller et revenir de Terre-Neuve, ces mêmes jours, pour 497.$, taxes incluses.

Exemple 2 : Vol aller-retour entre Montréal et Saint.John’s, Terre-Neuve. Départ le 19 avril. Retour le 27 avril 2009.

Le 19 avril, aucune place Aéroplan n’est disponible, on nous propose une place le lendemain, pour 52 000 milles, sur un vol direct. Le même jour, on nous offre aussi une place contre 60 000 milles, cette fois, avec un arrêt à Halifax! Vous avez bien lu : il faut plus de milles pour prendre un vol avec correspondance en Nouvelle-Écosse que pour filer directement vers Saint-John’s! Il y en a pour tous, avec ce programme, y compris pour les masochistes. Pour le retour, le 27 avril, plusieurs choix de places sont disponibles, au taux de change variant entre 12 000 milles et 33 milles. En résumé, le montant minimum exigé pour ce trajet est de 64 000 milles.

Le moteur de recherche Kayak affiche par ailleurs un vol régulier aller-retour, départ le 19, tel que souhaité, et retour le 27, pour 614.$ avec taxes.

***

Morale : pour décider Cé quand cé qu’on sen va où grâce aux milles Aéroplan, il faut être concentré, astucieux, et, de préférence, avoir des horaires très flexibles. Et surtout, ne pas mettre tous les oeufs dans le panier de cette invention des experts en marketing pour voyager.

PS. Pour ton information Marco, le site Aéroplan nous informe qu’il est possible de faire le trajet Montréal-Bruxelles aller-retour pour aussi peu que 60 000 milles.  Je n’ai pas pris le temps de vérifier combien il en faudrait, dans les faits, pour atterrir dans ta ville. Je vois déjà des exigences d’un quart de million de milles… Par contre, j’ai vu, par Kayak,  des billets en vente sur des vols réguliers pour aussi peu que 737.$, taxes incluses, en avril prochain.




Lexique : Aéroplan, introduction

La demande spéciale de mon ami belge Marco de faire du mot Aéroplan le prochain sujet de ce lexique, que je m’étais engagée à satisfaire il y a quelques jours, est plus complexe qu’elle n’y paraît. Ma réponse à cette requête sera donc échelonnée dans plusieurs billets que j’invite ardemment les visiteurs de ce carnet à commenter. Je sens qu’il pourrait y avoir débat, avis contraires et anecdotes savoureuses. C’est d’ailleurs déjà commencé grâce au journaliste Nelson Dumais, dans son commentaire du 1er février 2009 que je vous invite à lire en cliquant ici.

Or donc, dans sa définition primaire, Aéroplan était, à l’origine le nom du programme de fidélisation de la compagnie aérienne Air Canada. Les synonymes d’un mille Aéroplan, mais pas nécessairement les équivalents, pourraient donc être un mille Flying Blue – Air France et KLM -, un mill One World – British Airways, entre autres – ou un mille Mileage Plus, de United Airlines.

Je vois d’ici les yeux de mon ami Marco briller et je l’entends se dire : «C’était aussi simple que ça!» Sachez, chers visiteurs, que mon ami Marco s’y connaît certainement en matière de programmes de fidélisation des compagnies aériennes. Au rythme où il a pris des avions au cours de sa vie, il a certainement des millions de milles en banque – pour peu qu’il s’occupe de les demander quand il voyage. Marco a été et est toujours ingénieur du son d’artistes qui donnent régulièrement des spectacles en dehors de la Belgique. Je ne les nommerai pas ici mais croyez-moi sur parole : ses clients tournent partout sur la planète, et lui aussi d’ailleurs.

Marco comprend certainement de plus, une fois cette définition primaire inscrite dans le Lexique, pourquoi le mot Aéroplan nécessite quelques autres définitions. Pourquoi? IL Y A QUELQUES ANNÉES, LE PROGRAMME AÉROPLAN A ÉTÉ VENDU À UNE COMPAGNIE QUI EST MAINTENANT INSCRITE EN BOURSE.  La dite société, pour livrer la croissance fulgurante exigée par ses actionnaires, a multiplié les partenariats avec d’autres entreprises, dont Tropicana, propriété de Pepsi-Cola, Quaker, Esso – la pétrolière – et, récemment,  Walmart.

La définition du mot Aéroplan ouvre donc la voie à un véritable DOSSIER économique. D’où le débat possible, en ces temps de bouleversements financiers mondiaux.

Une micro recherche m’a d’ailleurs conduit au site d’une entreprise nommée Loyal Air, qui vend aux sociétés aériennes des outils de gestion de leurs programmes de fidélisation, donne un aperçu des enjeux de la question soulevée par Marco. Voici ce qu’on y apprend :

«les compagnies aériennes ont été les premières sociétés commerciales à créer des programmes de fidélité mondiaux. Ceux-ci sont aujourd’hui les plus importants dans le monde de la fidélisation,
la gestion d’un programme de fidélité aérien consiste à enregistrer des adhésions, à créditer des points, généralement appelés « miles », sur les comptes et à permettre aux membres de bénéficier de billets gratuits,
les enjeux sont très importants, car toutes les compagnies doivent proposer un « Frequent Flyer Program » (FFP) et la valeur des « miles » utilisables dépasserait actuellement la valeur de l’ensemble des euros en circulation…
ce poids financier conduit les compagnies aériennes à accorder une attention toute particulière aux possibilités et à la fiabilité de gestion de leur programme de fidélité


Rien n’arrête Cap sur 25 000, même pas Death Valley : 90 milles de plus cette semaine!

Magie? Non. Force de la complicité d’amis , de copains et de connaissances. Ma banque Tropicana frôle maintenant les 9 000 milles. Près de 1 000 milles se sont donc ajoutés depuis le 31 décembre 2008 – jour du lancement de ce carnet. En comparaison, il m’avait fallu plus de six mois, en 2007, pour en amasser autant.  

Depuis mon départ vers le désert,  j’ai reçu, dans mes courriels, des NIP de milles Aéroplan en provenance de collaborateurs spéciaux nés, comme moi, à Sayabec, dans la Vallée de la Matapédia. Yvon, qui vit maintenant à Montréal, en est à son deuxième envoi. Jacqueline, elle,  habite toujours le village et l’anime de multiples manières depuis toujours. Elle est entre autres l’un des piliers de son  journal communautaire, l’Écho sayabécois.  Jacqueline, donc,  a non seulement fait l’inventaire de son garde-manger et de son frigo pour enrichir ma banque de milles mais elle a aussi poussé son soutien à ce projet jusqu’à inviter Nicole, une amie commune de longue date,  à visiter ce site et à me faire parvenir des NIP!

Sur le front montréalais, la communauté a grandi également. Un nouveau collaborateur – dont je tairai le nom pour des raisons évidentes – m’a téléphoné sur son cellulaire alors qu’il faisait ses courses dans un marché d’alimentation dont je tairai aussi le nom. En direct, devant le rayon de jus Tropicana, il m’a refilé quelques NIP. Deux jours plus tôt, il m’avait invité à une activité animée par Lise Cardinal, la championne du réseautage au Québec avec qui j’avais réalisé plusieurs entrevues pendant mes années de collaboration spéciale à La Presse pour la chronique carrière. Je devais parler de mes passions : mon nouveau collaborateur m’a incitée à raconter mes rondes de bacs verts.  Les participants à ce sympathique événement ont semblé apprécier le récit de mes aventures. Après des  exposés sur le droit international et la crise financière  d’autres invités, je leur ai procuré un moment de détente…   

Je les ai bien sûr invité à devenir membre de la communauté Cap sur 25 000 milles mais j’espérais peu de ce message publicitaire. J’avais tort, comme en témoignage ce chouette mot en provenance de Mme Cardinal, il y a quelques jours. «J’obtiens habituellement ma vitamine C en mangeant des oranges – navel free svp – mais tu m’as tellement fait rire avec ta collecte de points que cette semaine, j’ai acheté du jus Tropicana. Voici le code requis».

Je ne soupçonnais pas qu’en plus de contribuer à  développer un nouveau regard sur des contenants de jus, Cap sur 25 000 pouvait en plus modifier des habitudes alimentaires, du moins le temps d’une collaboration spéciale.

Avant de reprendre mes activités désertiques, je  vous laisse sur un extrait d’une chanson apprise pendant mes années de club  4-H  (pour honneur, honnête,  habileté, humanité):

La meilleure façon de marcher, qui doit être la nôtre, c’est de mettre un pied devant l’autre, et de recommencer.  

C’est pour ça que je me dis que 10 milles à la fois, on va y arriver.

– Billet écrit dans une chambre du Bouder Dam Hotel, Nevada, le 22 janvier 2009. Même s’il n’a que 75 ans, ce lieu est reconnu comme un édifice historique car il a accueilli les bâtisseurs de Hoover Dam,  un des chantiers majeurs lancés à l’époque de la grande Dépression pour relancer l’économie américaine.  Une histoire intéressante à se remettre en tête pour quiconque suit l’actualité politique et économique des États-Unis ces jours-ci… Le Musée d’Hoover Dam est situé dans cet hôtel et sa visite est incluse dans le prix de la nuitée. Je vais aller y faire un tour. Ce sera ma deuxième visite, la première remontant à février 2007. Je ne soupçonnais pas alors que ce petit écho musée pouvait apporter un éclairage intéressante sur l’avenir.  Cette fois, je prendrai des notes.