Les parcs à chiens, une histoire d’humains – ou quand je publie sur un autre site…

Il fallait bien le rentabiliser ce chien urbain! Et aussi partager avec un plus grand nombre les raisons qui me conduisent deux fois par jour, depuis des années, dans ces lieux méconnus des non propriétaires d’un meilleur ami à quatre pattes que sont les enclos canins.

Alors, j’ai commis un photoreportage sur les parcs canins pour le site Internet du magazine québécois l’Actualité.

Ça commence comme ça :

Le Québec compte une centaine de parcs canins, principalement à Montréal et dans ses environs. Mais on en réclame maintenant jusqu’à Baie-Comeau ! Incursion dans ces véritables observatoires des us et coutumes… du genre humain.

Saku, à l'avant, l'un des héros du reportage Parcs à chiens, histoires d'humains. Photo : Jacinthe Tremblay

Pour en savoir plus, consultez (et commentez) à cette adresse

Des nouvelles du chien urbain – Saturday Night Fever

Saku a-t-il besoin de vacances à la campagne? Ou serait-ce sa maîtresse? Quoiqu’il en soit, le diable d’animal a trouvé récemment une nouvelle activité pour mettre de l’action dans sa cour arrière. Et se mériter une récompense non méritée.

Voici son petit manège.

Scène 1 - Saku gémit mais ne bouge pas.

Snène 2 - Saku consent à bouger à la perspective de manger du fromage.

Scène 3 - Saku avance au rythme de l'éloignement du fromage.

Lors de cette première du «truc», l’aventure s’est terminée ainsi.

Scène 4 - Saku a eu droit à une douche (presque) froide.

Il n’a pas tellement apprécié la conclusion de son aventure. N’empêche : il a fait une récidive, une semaine plus tard, jour pour jour. Un samedi. Comme s’il avait trouvé une version canine de Saturday Night Fever.

Le manège a débuté exactement de la même manière. Gémissement, puis, pour activer l’action de sa maîtresse, sortie partielle du dessous du cabanon avec le regard implorant d’un Hush Puppy.

Saku fait une récidive.

Idée d’accélérer la sortie, sa maîtresse a déposé 1- du foie séché. Sans succès. 2- Du OKA – un fromage, Sans succès. À ce stade, il est ressorti juste assez pour attraper la bouffe mais a regagné son trou derechef. 3- des morceaux de bologne au poulet. Dans ce cas, il n’a même pas bougé.

Et c’est alors que sa maîtresse a réalisé qu’il restait encore un peu du fromage non affiné à pâte ferme avec graines de nigelle utilisé une semaine plus tôt. Et bingo! Il a consenti à avancer pour le manger jusqu’à – enfin – sortir de son trou.

Avait-il provoqué l’incident pour avoir droit à ce délice? Je le crains. Car en regagnant sa liberté de mouvement, il a deviné la suite de l’affaire – la douche (presque) froide et il est allé se réfugier sous un lit.

Qui a dit que les chiens sont incapables de stratégie et n’ont pas de mémoire?

***

PS. Ceci n’est pas un conte urbain. C’est le récit rigoureusement exact du plus récent coup pendable de Saku, le chien urbain.

Quand je raconte Terre-Neuve en mode papier – deuxième partie

L’édition mai-juin du magazine Géo plein air, fraîchement arrivé en kiosque à Montréal, offre, sous ma signature, un (autre) reportage sur Terre-Neuve. Titre : Le Vieux Rocher en trois temps.. Trois temps, pour trois régions : la péninsule d’Avalon, le parc national du Gros Morne et les îles du nord est de l’île : Twillingate et Fogo.

Pour en savoir plus sur ces lieux, sachez, si vous êtes nouvellement venus dans ce carnet, que j’ai commis plusieurs billets qui les décrivent et racontent leurs habitants. Pour les consulter, il suffit de cliquer sur les mots Terre-Neuve, St.John’s ou Saint-Jean de Terre-Neuve, Fogo et Twillingate dans le «nuage de mots-clés« de ce site ou de les inscrire dans le moteur de recherche.

Le reportage de Géo plein air présente également l’une des photos de mon séjour de l’été dernier. Pour la rendre publiable, j’ai profité de l’expertise de deux «vrais» photographes : ma fille Luce et nul autre que le grand Bernard Brault. J’ai aussi profité de la patience de mon ami Michel Gaudreault – de dos sur la photo – et de mon fidèle chien urbain Saku. Ils m’ont servi de figurants dans cette image croquée sur le sentier de la East Coast Trail qui relie Mobile à Witless Bay.

Michel et Saku sur la East Coast Trail. Été 2009. Photo : Jacinthe Tremblay. Photoshop : Luce TG (pour les contrastes) et Bernard Brault (pour l'horizon).

Ronde de bac – 30 mars 2010 – Mona Lisa en prime

Petite récolte de milles aériens ce matin dans ma ronde de bacs verts dans le Vieux-Rosemont, à Montréal. 105. Mais qui ont néanmoins permis que le compte optezpourplus créé avec «complice» pour poursuivre l’aventure franchisse le cap des 5 000 milles. Ces trouvailles de rue sont désormais destinés à allonger la banque de milles aériens de Médecins sans frontières. Un geste que tous les détenteurs de ces primes peuvent faire d’un clic selon des modalités expliquées dans le billet de ce carnet «Donner Aéroplan».

Pendant cette ronde, j’ai été incapable de laisser sur le trottoir un «oeuvre» sans doute réalisée avec amour il y a plusieurs années. Je n’ai pu résister à la tentation de l’apporter chez moi.

Bain de culture pour Saku, le chien urbain.

Saku semble approuver ma décision. Il s’intéresse à la «chose». J’en suis ravie. Il était temps que les rondes de bacs contribuent à élargir sa culture.

Ronde de bac : Saku pris au piège

Et oui, elles continuent nos rondes de bacs verts à la recherche de milles aériens. Cette fois, au bénéfice de Médecins sans forntières. Petites récoltes malheureusement depuis quelques semaines. Seulement 45 milles ce matin. Mais quel rigolade m’a offert Saku au retour de notre petite marche matinale.

Il y avait, dans ce maigre mutin, un emballage de barres tendres dans lequel, si j’ai bien compris la suite, il restait quelques grenailles d’avoine ou de raisin. Saku, ayant flairé le festin possible, a attendu que je sois bien installée à mon ordinateur pour aller y voir de plus près. Résultat? Il s’est littéralement mis la tête dans le sac et s’y est retrouvé ligoté, littéralement. Comme toujours dans ces cas, Saku implore mon aide. Il sait qu’en ces matières, les humaines sont clairement plus forts que les chiens.

J’ai opté pour couper la gance de mon sac de ronde de bac, non sans avoir, au préalable, immortalisé le regard de pitou piteux de mon fidèle chien urbain pris au piège de sa gourmandise.

Salu, le chien urbain, pris au piège de sa gourmandise. Photo : Jacinthe Tremblay