Hier, le 11 mai 2014, à Witless Bay, un village de la péninsule d’Avalon situé à environ une heure de St.John’s, la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador, quelque 75 bénévoles officiellement enregistrés ont récolté 5,632 livres de déchets à l’occasion du grand ménage du printemps initié, il y a six ans, par le Kinsmen Community Group. Nouveautés, cette année : la collaboration du conseil municipal, de son comité d’embellissement et des pompiers volontaires de la municipalité. Et aussi (surtout?), l’objectif d’établir le Record Guiness du plus grand maquareux (puffin) au monde construit avec des vidanges.
J’y étais pour couvrir l’événement pour Le Gaboteur, le journal francophone de la province dont je suis codirectrice (rédaction). Les origines acadiennes du maire de Witless Bay, Sébastien Després, étaient, en partie, le « prétexte » de ma présence. Il y avait aussi du soleil et rumeur de icebergs dans les environs. Mais j’avais aussi l’intuition que je trouverais là des exemples de plusieurs notions abordées dans mon livre Entretiens avec Henry Mintzberg.
Mes réflexions autour du maquareux de vidanges (Garbage Puffin) de Witless Bay ne porteront donc pas sur le record Guiness établi – ou pas – lors de ce grand ménage.Il sera plutôt question de « Leadership et communautéship », de « coordination », de » développement local » et de l’importance de se salir, quand on est un enfant.
Mais ce serait cruel de ne pas partager, quand même, quelques photos croquées de Witless Bay, hier, maquareux en construction incluse.