
Living in a Fog, de Wonderful Grand Band, 1978.
Ce que vous voyez ici est la pochette de l’album vinyle Living in a Fog du groupe terre-neuvien très populaire dans les années 1970 et au début des années 1980 : The Wonderful Grand Band. Cet album contient une chanson devenue culte, écrite par une jeune inconnu – à l’époque.
Au Québec, à la même époque, un jeune inconnu – à l’époque – et inconnu du jeune inconnu de Terre-Neuve, a composé une chanson devenue culte. Elle a été endisquée sur l’album Beau Dommage, du groupe du même nom et également très populaire dans les années 1970 et au début des années 1980.
Les deux groupes se sont séparés et les jeunes inconnus de l’époque ont poursuivi leur carrière en solo.

Pochette de l'album éponyme de Beau dommage, 1974.
Ces jeunes inconnus sont les auteurs-compositeurs-interprètes Ron Hynes et Michel Rivard. Et les chansons qu’ils avaient composé dans la jeune vingtaine ont pour titre «Sonny’s Dream» et la «Complainte du phoque en Alaska».
Plus de trente ans plus tard, on chante encore Sonny’s Dream et la Complainte du phoque en Alaska. Que l’un ou l’autre les entonnent dans un spectacle ou un festival, et l’assistance chante avec eux.
Malgré la prise de son horrible et des images aux flous absolument pas artistiques, un démontre l’enthousiasme des foules à l’apparition de Ron Hynes et, surtout, lorsque si guitare laisse devenir qu’il chantera Sonny’s Dream. Sur cette vidéo, l’ex de Wonderfull Grand Band est en compagnie d’Alan Doyle, le chanteur du groupe terre-neuvien Great Big Sea, et de plusieurs autres artistes populaires de Terre-Neuve à l’occasion d’un festival tenu à Gander.
Sur cet autre vidéo, à la qualité technique toute aussi médiocre que le premier, Michel Rivard interprète le Phoque en Alaska en spectacle sur les Plaines d’Abraham, à Québec.
Peu de chansons ont été, à ce point, adoptées par des sociétés toute entière et continuent de l’être, de générations en générations. Elles ont été toutes deux écrites par des artistes dans la jeune vingtaine qui avaient su, simplement, saisir l’âme de leurs gens.